Finissons donc avec les ragoûts, les daubes, les gardiannes, les bœufs bourguignons, les coqs au vin, les viandes bien macérées dans le rouge. Le mieux serait de boire le même breuvage que celui de la marinade. Mais moi, personnellement, ça m’ennuie de mettre une bouteille trop coûteuse dans ma sauce, ou à l’inverse, de boire nécessairement le petit côtes-du-rhône dont je me suis servi en cuisine. Le bon sens prévaut donc, on peut rester dans le même esprit, dans la même région aussi, mais sans se mettre les fers aux pieds. Avec ces recettes délicates et diététiques, hum, je suggère des vins puissants du Sud, et s’ils sentent un peu la garrigue, le thym ou les épices, tant mieux ! Donc : les crus des côtes-du-rhône, vacqueyras, gigondas, châteauneufs, crozes-hermitage, ou du Languedoc et du Roussillon en général. Pas impossible non plus de s’aventurer en pays étranger et néanmoins ami : l’Espagne, l’Italie, le Portugal et pourquoi pas la Grèce ?