Commençons par le roi des rois du bon-vivant, le parangon de la becquetance, j’ai nommé le cassoulet. Comme le dit un de mes bons amis : « les haricots, c’est pas gras ». Certes, mais le confit, le lard… Le meilleur accord ici sera dit « régional ». Autrement dit, à plat du sud-ouest, vins du sud-ouest. C’est que, là-bas, au fil des décennies, à force de grailler des cassoulets, on a fini par concevoir les vins qui s’y rapportent. Ou l’inverse. L’œuf ou la poule, quoi. Comme pour tout bon mariage, les deux parties s’en trouvent mutuellement fort aises. Un vin rouge très tannique et un peu rustique, comme c’est parfois le cas dans les parages pyrénéens, sera comme dompté par la graisse. Et le vin, bon camarade, rendra le plat plus digeste, plus tonique, plus léger, si c’est possible. Pour résumer, consommez local : les cahors, les madirans, les gaillacs, les frontons etc. seront de bons choix.